Mac vs PC : guide d'achat ordinateur 2025

Le grand débat : Mac ou PC ?

Acheter un ordinateur en 2025 implique toujours ce choix cornélien : Mac ou PC ? Depuis l'arrivée des puces Apple Silicon (M1 jusqu’au récent M5), le paysage a radicalement changé. Les Mac sont devenus ultra-performants et économes en énergie. Mais les PC Windows restent incontournables pour le gaming et certains métiers spécifiques. Ce guide mis à jour compare objectivement les deux mondes pour vous aider à investir intelligemment en fonction de vos besoins actuels.

Prix : tous les budgets vs premium uniquement

Le budget est souvent le premier critère de décision lors de l’achat d’un ordinateur.

Mac : positionnement premium

La gamme Apple fin 2025 : MacBook Air M4 à partir d’environ 1199€ (entrée de gamme portable, excellent rapport performance/autonomie), MacBook Pro 14" M5 autour de 1799-1999€ (pour les créatifs/professionnels), MacBook Pro 16" équipé d’une puce M4 Max : 3499€+ (véritable station de travail mobile haut de gamme), Mac Mini M4 : 699€ (ordinateur de bureau compact), iMac 24" M4 : ~1499€ (tout-en-un familial/créatif). Aucun Mac neuf n’est proposé en dessous de ~699€. En moyenne, un portable Mac coûte entre 1500 et 2500€. Apple ne s’aligne pas sur l’entrée de gamme low-cost, la marque reste sur du premium. Cependant, la qualité de fabrication exceptionnelle et la longévité des Mac (mise à jour logicielle sur de nombreuses années) contribuent à justifier le prix élevé à l’achat.

PC : du budget au ultra-premium

Fourchettes de prix côté PC en 2025 : entrée de gamme (400-700€) – idéal pour la bureautique basique et les étudiants avec un budget serré (ex : Lenovo IdeaPad, HP Pavilion); milieu de gamme (700-1200€) – de bons PC polyvalents pour créatifs débutants ou usage avancé (ex : Dell Inspiron, ASUS VivoBook); haut de gamme (1200-2000€) – ultrabooks premium et machines pro (ex : Dell XPS, Lenovo ThinkPad) offrant excellente finition et performances; ultra-premium (2000€+) – stations de travail mobiles ou PC gaming très haut de gamme (ex : HP ZBook, Dell Precision, ou laptops gaming Alienware/ROG). L’avantage du monde PC est qu’on trouve d’excellents portables autour de 800-1000€ qui offrent un rapport qualité/prix imbattable, bien en dessous du ticket d’entrée d’un Mac. La flexibilité budgétaire est totale côté PC, du modèle le plus économique à la machine la plus luxueuse.

Verdict prix

Si votre budget est inférieur à 1000€ : un PC est quasiment le seul choix possible (neuf du moins). Entre 1000 et 1300€ : un bon PC est accessible et, dans ces eaux-là, on peut éventuellement trouver un MacBook Air récent en promotion ou d’occasion récente. Au-delà de ~1300-1500€ : les deux mondes deviennent accessibles – à ce niveau de budget, vous pouvez opter pour un Mac ou un PC haut de gamme selon vos préférences. En résumé, Mac rime avec investissement premium sur 5-7 ans (coût initial élevé mais durée de vie longue), tandis que le PC couvre tous les budgets (on peut soit investir beaucoup pour une station haut de gamme, soit dépenser peu et renouveler plus souvent). Adaptez le choix à vos moyens et à la durée sur laquelle vous envisagez cet investissement.

Performances : évolution des Apple Silicon et concurrence PC

Ces dernières années, Apple a bouleversé la donne en concevant ses propres puces ARM pour Mac. Un vrai « game changer » dans l’industrie.

Puces Apple M4/M5 (2024-2025)

Apple Silicon a continué d’évoluer : après les M1, M2 et M3, Apple a lancé les puces M4 (2024) puis M5 (fin 2025). Ces puces à l’architecture ARM révolutionnaire offrent un rapport performance/consommation sans égal. La M5, dotée d’un CPU jusqu’à 10 cœurs (dont 4 cœurs hautes performances et 6 cœurs économes) et d’un nouveau GPU 10 cœurs avec accélérateur neuronal dans chaque cœur, pousse encore plus loin les performances notamment dans les applications d’IA. Avantages concrets : des performances par watt imbattables (autonomie phénoménale pour la puissance délivrée), encodage/décodage vidéo 4K/8K accéléré matériellement, machine learning ultrarapide, et des MacBook totalement silencieux en usage courant (le MacBook Air reste sans ventilateur). En pratique, un MacBook Air équipé d’une puce M4 ou M5 surpasse la plupart des PC portables équipés de Core i7 en usage courant, tout en restant fanless et en offrant une autonomie bien supérieure. Pour les besoins plus exigeants, Apple propose des variantes « Pro », « Max » (et « Ultra » sur desktop) de ses puces (par ex. M4 Pro, M4 Max) avec davantage de cœurs CPU/GPU pour équiper les MacBook Pro 14/16 haut de gamme et Mac Studio. En somme, du modèle Air au MacBook Pro Maxé, les Mac Apple Silicon offrent des performances de premier plan, avec en prime une efficacité énergétique inégalée sur le marché.

Processeurs PC Intel/AMD

Du côté Windows, l’offre x86 continue de progresser également : les processeurs Intel Core 13e et 14e génération (Raptor Lake et début de la génération « Core Ultra » Meteor Lake en 2024) offrent d’excellentes performances brutes, mais au prix d’une consommation plus élevée. Les nouveaux Intel Core i7/i9 de 2024-2025 restent très puissants, toutefois leur enveloppe thermique est bien supérieure à celle des puces Apple. Chez AMD, la série Ryzen 7000 (architecture Zen 4) et les premiers Ryzen 8000 (Zen 5, attendus fin 2024/début 2025) proposent un rapport performances/prix excellent, souvent supérieur à Intel sur les CPU mainstream, avec une efficacité énergétique légèrement meilleure qu’Intel mais encore en deçà d’Apple sur l’usage mobile. On voit également arriver des puces ARM pour PC, comme le **Qualcomm Snapdragon X Elite** (annoncé fin 2023) qui promet des performances de classe desktop avec une consommation réduite – quelques portables Windows ARM avec ce Snapdragon sont sortis en 2024-2025. Ils sont prometteurs (ARM sur PC rapproche les performances par watt d’Apple Silicon) mais la plateforme Windows/ARM reste jeune en matière de compatibilité logicielle. En résumé, les PC haut de gamme équipés de processeurs Intel Core i9 ou AMD Ryzen 9 de dernière génération sont extrêmement performants en calcul pur et multitâche lourd – parfois au-dessus des Apple Silicon sur des tâches intensives – mais ils consomment nettement plus d’énergie, chauffent davantage et nécessitent des ventilateurs bruyants pour dissiper la chaleur.

Verdict performances

En efficacité énergétique et performances par watt, Apple Silicon écrase toujours la concurrence : à puissance égale, un MacBook offre souvent le double d’autonomie d’un PC portable équivalent et reste froid et silencieux la plupart du temps. En performances brutes pures, chaque camp a ses atouts : les puces Apple M5 offrent un excellent équilibre et le cœur performant le plus rapide du marché (en single-core), tandis que les PC haut de gamme peuvent embarquer plus de cœurs (ex. un Intel Core i9 à 24 cœurs/32 threads sur desktop) pour dominer sur des rendus très lourds ou du calcul massif multithread — mais cela au détriment de la consommation. Disons qu’à catégorie équivalente (ultraportable vs ultraportable, workstation mobile vs workstation mobile), un Mac M5 et un PC Core i9/Ryzen 9 se valent désormais sur la plupart des usages courants. **Gaming** : avantage net au PC grâce aux GPU dédiés (voir section dédiée plus bas). **Création vidéo/photo** : avantage au Mac dans bien des cas grâce à l’optimisation des logiciels professionnels (Final Cut Pro, optimisations Metal/AVKit) et à l’excellente performance des moteurs médias et GPU Apple pour le rendu. Pour de la bureautique, du développement web ou logiciel, de la retouche photo, du montage vidéo “classique” : un Mac Apple Silicon offre un confort (vitesse, silence) remarquable. En revanche, pour le gaming intensif ou si vos outils pro ne tournent que sur Windows, un PC sera le choix imposé.

Système d’exploitation : macOS vs Windows

L’expérience quotidienne dépend en grande partie du système d’exploitation (OS) utilisé. Voici les forces et limites de chacun.

macOS Tahoe (2025)

Les points forts de macOS : une interface utilisateur très cohérente, épurée et élégante, avec une excellente ergonomie générale. L’intégration avec l’écosystème Apple (iPhone, iPad, Apple Watch…) est inégalée grâce à des fonctionnalités comme Continuity/Handoff (enchaîner les activités d’un appareil à l’autre), le presse-papiers universel, AirDrop pour le partage instantané de fichiers, iMessage et FaceTime natifs sur Mac, etc. macOS offre également un terminal Unix natif (bash/zsh) que les développeurs apprécient pour avoir un environnement type Linux/Unix prêt à l’emploi. La gestion des fenêtres et bureaux virtuels est fluide et intuitive (Mission Control, Spaces). Côté sécurité, macOS est robuste : le système est moins visé par les malwares et intègre de fortes protections (contrôle d’intégrité du système, sandboxing des apps, mises à jour régulières…). Apple fournit des mises à jour gratuites de macOS chaque année et assure le support des machines pendant de longues années (un Mac reçoit généralement les dernières versions de macOS pendant ~7 ans après sa sortie). Les limites de macOS : c’est un environnement plus fermé et moins personnalisable que Windows – on ne peut pas modifier l’interface en profondeur ou installer des composants système non approuvés facilement. Certains logiciels spécialisés sont absents ou moins complets sur Mac (notamment dans le domaine des jeux vidéo et de certains logiciels métier très spécifiques). Enfin, la compatibilité matérielle est restreinte puisque macOS ne fonctionne officiellement que sur les machines Apple (impossible de monter son propre PC “Hackintosh” facilement depuis l’arrivée des puces Apple Silicon). En résumé, macOS (version Tahoe en 2025) reste un OS très stable, simple à utiliser, au design raffiné, idéal si vous êtes déjà dans l’univers Apple. Mais c’est un système relativement fermé sur le plan de la personnalisation et dépendant de l’écosystème Apple.

Windows 11

Les forces de Windows : une compatibilité logicielle maximale et un univers ouvert. Vous trouverez sur Windows la quasi-totalité des logiciels existants, des suites professionnelles aux petits utilitaires, et bien sûr **tous les jeux vidéo** grand public – c’est la plateforme par défaut pour le gaming. Windows 11 offre également d’énormes possibilités de personnalisation et de configuration : on peut choisir parmi des centaines de marques de PC différentes ou monter son propre ordinateur, installer différents composants, modifier l’apparence du système, utiliser des outils tiers pour quasiment tout. Windows fonctionne sur un vaste choix de matériels, des tablettes aux PC fixes surpuissants, en passant par des laptops de toutes formes (13” ultraléger, 17” gamer, 2-en-1 tactiles, etc.). Cette flexibilité matérielle n’a pas d’équivalent chez Apple. Pour les jeux, Windows dispose des API comme DirectX 12, d’une optimisation poussée des cartes graphiques Nvidia/AMD, et de toutes les plateformes (Steam, Epic, Game Pass PC…). Enfin, en entreprise, Windows est roi : Active Directory, gestion de parc, logiciels métiers, tout est historiquement centré sur l’écosystème Microsoft, avec un support massif des éditeurs et intégrateurs. Les limites de Windows 11 : cette ouverture a pour contrepartie une certaine fragmentation et complexité. La stabilité et les performances de Windows peuvent varier selon la configuration et la qualité des pilotes fournis par les fabricants – un PC mal configuré ou bourré de bloatware constructeur peut boguer ou ralentir. De plus, les PC grand public sont souvent livrés avec des logiciels indésirables préinstallés (antivirus d’essai, utilitaires de marque) qui polluent l’expérience avant un nettoyage. Côté sécurité, Windows est davantage ciblé par les virus et ransomware du fait de sa base installée énorme, ce qui impose à l’utilisateur d’être plus vigilant (antivirus, mises à jour fréquentes, etc.). Les mises à jour Windows, bien que nécessaires, ont parfois la réputation de provoquer des problèmes (certaines updates majeures ont cassé des fonctionnalités ou pilotes dans le passé). En résumé, Windows 11 est un OS universel, extrêmement flexible et compatible, au prix d’une expérience utilisateur qui peut être moins uniforme et raffinée que sur macOS (tout dépend de la machine et de l’entretien logiciel). C’est le prix de la liberté et de la polyvalence.

Verdict OS

**Simplicité et élégance de l’interface** : avantage à macOS, qui offre une expérience « clef en main » très soignée. **Compatibilité logicielle et polyvalence** : avantage à Windows, de loin – si vous avez des besoins logiciels pointus ou un catalogue de jeux à faire tourner, Windows est quasiment indispensable. **Développement** : macOS est très apprécié des développeurs (en particulier web, mobile, UNIX) grâce à son terminal natif et la possibilité de faire du développement iOS/macOS uniquement sur Mac. Windows a fait des progrès avec WSL2 (sous-système Linux) pour offrir un environnement UNIX aux développeurs, et convient très bien au développement logiciel classique (surtout .NET, C#, etc.), mais l’écosystème dev macOS reste plus uniforme. **Gaming** : Windows gagne haut la main – c’est la plateforme de jeu par excellence, alors que le Mac n’a qu’une petite fraction des jeux disponibles (et souvent avec un délai). **Sécurité** : macOS est moins exposé aux malwares courants et impose un cadre plus strict aux applications, ce qui le rend en pratique moins vulnérable pour un utilisateur lambda. Windows n’est pas fondamentalement « peu sûr », mais sa popularité en fait la cible privilégiée des logiciels malveillants ; il demande donc un peu plus d’attention côté utilisateur (antivirus activé, mises à jour, bonnes pratiques). En fin de compte, souvent c’est votre usage professionnel ou personnel qui dictera l’OS : par exemple, un graphiste ou développeur iOS sera attiré par macOS, tandis qu’un ingénieur qui utilise Autocad ou un gamer n’aura pas d’autre choix réaliste que Windows. Il est donc crucial d’identifier vos logiciels indispensables et de vérifier leur compatibilité avec l’un ou l’autre avant de trancher.

Logiciels et compatibilité

Assurez-vous que vos outils essentiels fonctionnent sur la plateforme choisie. Voici un tour d’horizon par grands domaines d’usage :

Création de contenu

- **Suite Adobe Creative Cloud** (Photoshop, Illustrator, Premiere Pro, etc.) : parfaitement identique sur Mac et PC. Les créatifs peuvent donc choisir l’un ou l’autre sans sacrifier Adobe, les performances étant comparables (Adobe optimise bien ses logiciels sur les deux plateformes, et utilise même les puces Apple Silicon nativement pour accélérer certaines tâches).
- **Final Cut Pro X** : logiciel de montage vidéo professionnel d’Apple, référence pour de nombreux vidéastes… mais disponible uniquement sur Mac (Apple oblige). Si vous jurez par Final Cut, le choix est fait : il vous faut un Mac.
- **DaVinci Resolve** : application de montage et étalonnage vidéo haut de gamme, disponible sur les deux plateformes (optimisée sur Apple Silicon et sur les GPU Nvidia). Pas de jaloux, vous pouvez l’utiliser sur Mac ou PC.
- **Logic Pro** : station audio-numérique professionnelle d’Apple (pour la musique, le sound design…) – là encore, c’est exclusif à macOS. Les musiciens et sound designers adeptes de Logic devront rester sur Mac.
- **Ableton Live, FL Studio, Pro Tools, Cubase** et la plupart des logiciels MAO : disponibles sur Mac et Windows. À noter que FL Studio, historiquement PC, a maintenant sa version macOS également.
- **Suite Affinity (Designer, Photo, Publisher)** : alternative à Adobe, propose ses logiciels sur Mac **et** PC de manière égale.

En résumé, pour la création graphique, photo, vidéo, audio : les deux plateformes conviennent dans la plupart des cas, car la majorité des grands logiciels sont multi-OS. Le Mac a pour lui quelques exclusivités prestigieuses (Final Cut, Logic) et une réputation de fiabilité dans ces domaines, mais objectivement un PC bien équipé fera tourner Adobe Photoshop ou Blender tout aussi bien. Identifiez juste si vous avez besoin d’une application Mac-only en particulier.

Bureautique et productivité

- **Microsoft Office (Word, Excel, PowerPoint)** : la suite Office existe sur Mac et PC avec les mêmes fonctionnalités essentielles. Les documents sont pleinement compatibles. Sur Mac, Office 365 est bien intégré (même si l’interface est légèrement adaptée à macOS). Il y a également la version web qui fonctionne dans le navigateur sur n’importe quel OS.
- **Google Workspace (Docs, Sheets, Slides)** : entièrement en ligne, donc accessible via n’importe quel navigateur, que vous soyez sur Windows ou macOS (ou Linux, Chromebook… égalité parfaite).
- **Outils collaboratifs modernes (Slack, Microsoft Teams, Zoom, Notion, Trello, etc.)** : tous ces logiciels sont disponibles sur les deux plateformes, souvent en applications natives ou au pire via un navigateur. Pas de différence notable de fonctionnalités.
- **Clients mail, navigateurs web** : idem, que vous préfériez Outlook/Thunderbird ou Chrome/Firefox/Safari, vous trouverez votre bonheur sur Mac comme sur PC (à noter que Safari n’existe que sur Mac/iOS, tandis que Edge n’est que sur Windows par défaut, mais ce sont des détails car les alternatives multiplateformes existent).
- **Logiciels métiers spécifiques (comptabilité, gestion commerciale, ERP, médical, etc.)** : c’est très variable. Beaucoup de logiciels professionnels spécifiques ne tournent que sous Windows (par tradition et parce que l’entreprise standardise souvent sur PC). Par exemple, un logiciel de compta française ou un outil d’architecture métier a de fortes chances d’être uniquement compatible Windows. Si vous dépendez d’un programme métier particulier, vérifiez bien son support Mac – dans la plupart des cas, Windows est requis ou à minima bien plus courant dans ces secteurs.

Pour la bureautique classique et le travail collaboratif courant, Mac et PC sont à égalité – on peut très bien faire tourner la suite Office ou utiliser Gmail et Notion sur l’un comme sur l’autre. En revanche, pour certains domaines techniques ou administratifs (gestion, compta, industrie), Windows garde une longueur d’avance en termes de disponibilité logicielle. Renseignez-vous selon votre profession.

Développement

- **Environnements de développement (IDE)** : quasiment tous disponibles sur les deux OS. Par exemple, Visual Studio Code, Sublime Text, Atom, les IDE JetBrains (IntelliJ, PyCharm, WebStorm…), Eclipse, etc., fonctionnent à l’identique sur Mac et Windows.
- **Xcode** : c’est l’environnement de développement d’Apple (indispensable pour créer des applications iOS, macOS, watchOS). Xcode ne tourne que sur macOS. Donc pour développer des apps iPhone ou Mac natives, le Mac est obligatoire (c’est non négociable, Apple ne propose pas d’outil Windows pour cela).
- **Développement web, Python, Java, etc.** : faisable sur les deux sans problème. Mac a l’avantage d’avoir un socle UNIX, ce qui facilite l’installation d’outils Linux-like, des gestionnaires de paquets (brew, npm, etc.) et l’usage de Docker ou de machines virtuelles Linux de manière transparente. Windows s’est amélioré grâce à WSL2 qui permet de faire tourner un noyau Linux en parallèle pour utiliser les outils Linux en ligne de commande. C’est efficace, mais un peu moins “naturel” que sur Mac qui est nativement UNIX.
- **Docker, Virtualisation** : Docker Desktop existe sur Mac (y compris Apple Silicon) et sur Windows (utilise WSL2 en coulisse), les deux plateformes supportent bien la conteneurisation. Pour la virtualisation, un Mac Apple Silicon peut virtualiser Linux ou Windows ARM via Parallels ou UTM, mais ne peut plus booter nativement Windows comme les anciens Mac Intel (exit Boot Camp). Sur PC Windows, on peut bien sûr virtualiser divers OS aussi. À noter que pour les développeurs multiplateformes, un Mac permet d’avoir officiellement macOS + Linux + (éventuellement Windows ARM) sur la même machine, alors qu’un PC ne pourra jamais faire tourner macOS légalement.
- **Développement mobile Android** : Android Studio tourne sur Mac et PC. Pour Android, les deux fonctionnent, mais sachez que pour iOS comme dit plus haut, le Mac est la seule option officielle.

Les développeurs sont nombreux à choisir Mac pour son environnement UNIX prêt à l’emploi et la polyvalence (on peut coder en Python, faire du web, de l’app mobile iOS, tout ça sur la même machine). Windows convient tout autant pour beaucoup de projets (et certains devs préfèrent Windows ou Linux pur). Hormis l’obligation du Mac pour coder pour les appareils Apple, tout est possible sur les deux. On peut même coder des applications web sur un PC à 500€ sous Windows ou Linux très bien. Donc là encore, pensez à vos cibles : dev iPhone/Mac = Mac requis; dev jeux PC en DirectX ou appli .NET = un PC Windows sera plus naturel; dev web/cloud = au choix selon vos affinités.

Gaming

- **Plateformes de jeux (Steam, Epic Games Store, GOG, etc.)** : sur Windows, vous avez accès à 100% du catalogue. Sur Mac, ces plateformes existent (Steam a un client macOS), **mais** seulement une fraction des jeux sont proposés sur Mac. En 2025, on estime qu’environ 15-20% des jeux Steam ont une version macOS, souvent des titres indépendants ou quelques AAA optimisés Apple Silicon. La majorité (80%+) des jeux restent exclusifs Windows (et parfois aussi compatibles Linux grâce à Proton).
- **Jeux natifs** : Windows exécute nativement tous les jeux PC modernes. Mac, lui, ne peut plus exécuter de code Windows nativement depuis la transition Apple Silicon (fini Boot Camp). Seuls les jeux avec une version Mac (qui utilisent soit Metal soit Vulkan via MoltenVK) tournent sur Mac. Il existe bien des solutions de virtualisation ou d’émulation (CrossOver, Parallels) pour lancer des jeux Windows sur Mac M1/M2, mais la compatibilité et les performances sont très aléatoires, surtout pour les jeux gourmands.
- **Performance graphique** : les PC peuvent embarquer des GPU dédiés ultra-puissants (Nvidia GeForce RTX 40xx ou les AMD Radeon équivalentes). Ces cartes permettent le ray tracing en temps réel, les technologies DLSS/FSR (upscaling par IA), et de jouer en haute résolution avec un framerate élevé. Les Mac, eux, intègrent des GPU dans leurs puces, performants pour de l’IGP mais incomparables aux grosses cartes graphiques dédiées des PC. Même si Apple a introduit le ray tracing matériel sur ses puces M3/M4/M5 et réussi à porter quelques jeux AAA (ex: *Resident Evil Village*, *Baldur’s Gate 3*, *Cyberpunk 2077* sur Mac Apple Silicon), cela reste l’exception et ces jeux tournent généralement en définition/modèles réduits par rapport à un PC gaming à 2000€ avec une RTX.
- **Écosystème gaming** : Windows propose l’expérience la plus complète : compatibilité des casques VR, des accessoires (volants, HOTAS, etc.), mods et patches de communauté, plateformes multiples, et maintenant l’abonnement PC Game Pass de Microsoft qui donne accès à une bibliothèque énorme pour pas cher. Sur Mac, Apple propose *Apple Arcade* mais ce sont essentiellement des jeux mobiles ou indé familiaux – rien à voir avec les derniers jeux AAA. La communauté de joueurs sur Mac est réduite et le support communautaire (mods, etc.) l’est tout autant.

Le verdict est sans appel côté jeux vidéo : **si le gaming est un critère sérieux pour vous, un PC Windows est obligatoire**. Un Mac pourra convenir uniquement si vous jouez très occasionnellement à de petits jeux indépendants, anciens ou quelques titres compatibles Mac (ou via du cloud gaming éventuellement). Mais pour un gamer régulier ou exigeant, la plateforme Mac n’est tout simplement pas faite pour ça. Ne choisissez pas un Mac dans l’espoir de jouer aux gros titres du moment, vous seriez frustré.

Gaming : PC écrase la concurrence

Développons un peu sur le jeu vidéo, car pour certains ce point fait basculer le choix à lui seul.

PC : la plateforme gaming ultime

Avantages du PC pour le gaming : vous avez accès à **tous** les jeux, sans exception ou presque. Steam compte plus de 60 000 titres et ils sont quasiment tous jouables sur Windows (soit nativement, soit via des outils d’émulation type Proton pour les jeux Linux, mais c’est transparent pour l’utilisateur sur Steam Deck par exemple). Les PC de jeu sont équipés de GPU puissants – typiquement les cartes Nvidia GeForce RTX (de la 4060 jusqu’aux monstres 4090) ou les AMD Radeon RX 7000 – qui délivrent des performances graphiques sans commune mesure avec les GPU intégrés d’un Mac. Avec un bon PC gamer, vous pouvez jouer en 1080p ou 1440p à 144 images/seconde en qualité ultra, profiter du ray tracing (effets de lumière réalistes) et des technologies d’upscaling par IA (DLSS chez Nvidia) pour améliorer fluidité et rendu. Autre avantage du PC : la personnalisation. On peut choisir chaque composant de sa tour (CPU, GPU, RAM, stockage, alimentation…), l’upgrader au fil du temps (ajouter de la RAM, changer de carte graphique dans 3 ans pour suivre l’évolution des jeux, etc.). Les communautés de joueurs sur PC sont très actives pour modder les jeux, créer des correctifs, optimiser les paramètres – un univers très riche. Enfin, l’offre de jeux est pléthorique, entre les exclusivités PC (STR, MMO…) et la rétrocompatibilité (on peut lancer des jeux anciens, émulateurs, etc.). Un bon PC de jeu monté à 1500€ équipé par exemple d’une RTX 4070 fera tourner la quasi-totalité des jeux actuels en **Ultra, 1440p, 120 fps** sans sourciller. Même un PC portable « gamer » à 1500€ (il en existe chez Asus ROG, Dell Alienware, Lenovo Legion…) offrira une expérience décente, bien qu’inférieure aux tours à cause des contraintes thermiques. En clair, le PC est la plateforme reine pour qui prend le jeu au sérieux.

Mac : le gaming reste anecdotique

La réalité du Mac pour le jeu vidéo en 2025 : malgré quelques progrès (Apple a simplifié le portage avec ses outils Metal 3, “Game Porting Toolkit” pour aider les développeurs à convertir des jeux DirectX vers Mac, et on a vu arriver quelques jeux AAA optimisés pour Apple Silicon), cela demeure un marché de niche. Peut-être 15% des jeux Steam ont une version Mac, souvent des jeux indépendants ou des titres sortis avec du retard. Les gros jeux populaires sortent rarement sur macOS – pas de FIFA, de Call of Duty, de Elden Ring natifs sur Mac par exemple. Les Mac Apple Silicon n’ont pas de GPU dédié, ils reposent sur le GPU intégré aux puces M1/M2/M3/M4/M5. Certes puissant pour un iGPU, mais limité face aux besoins des jeux 3D récents en haute qualité. Apple a bien son service **Apple Arcade** mais le catalogue est constitué de petits jeux grand public, semblables à ce qu’on trouve sur iPad/iPhone. Quelques exceptions notables ces derniers temps : *Resident Evil Village*, *No Man’s Sky*, *Baldur’s Gate 3* ont été portés sur Mac M1/M2, et même le très gourmand *Cyberpunk 2077* a maintenant une version macOS tirant parti du ray tracing sur M3/M5 – preuve que c’est possible techniquement. Cependant, cela reste une poignée d’exceptions dans un océan de jeux Windows. Par ailleurs, impossible d’installer Windows en dual-boot sur un Mac Apple Silicon, donc on ne peut pas contourner le problème comme on le faisait sur les Mac Intel (avant on pouvait rebooter sous Windows pour jouer, ce n’est plus le cas). En résumé, le Mac n’est clairement pas conçu ni positionné pour le gaming. Si vous achetez un Mac, faites-le pour toutes ses qualités (productivité, créativité, autonomie…), mais certainement pas dans l’optique première de jouer aux derniers jeux – considérez tout jeu comme un bonus ponctuel, pas plus.

Verdict gaming

**Gamer occasionnel** (petits jeux indés, anciens classiques, ou simplement joueur très léger) : un Mac peut suffire si ce n’est vraiment pas votre occupation principale et que les quelques titres qui vous tentent existent dessus. **Gamer régulier ou exigeant** : PC obligatoire, sans aucune hésitation. C’est vraiment un critère éliminatoire en faveur du PC si vous comptez passer des heures sur les jeux vidéo modernes.

Portabilité et autonomie

Les ordinateurs portables dominent le marché (plus de 70% des ventes). Il est donc crucial de comparer Mac et PC sur la portabilité, l’autonomie, le poids…

MacBook : champion de l’autonomie

Les Mac portables équipés d’Apple Silicon se distinguent par leur autonomie record. Quelques chiffres réels d’usage mixte : un MacBook Air M4 tient environ 15 à 18 heures sur une charge en utilisation bureautique/web standard (une journée entière de travail sans chargeur, facile). Un MacBook Pro 14" M5 atteint 18-20 heures d’autonomie web/vidéo, et peut grimper jusqu’à 22-24 heures en lecture vidéo continue selon Apple – c’est énorme, plus d’une journée complète. Le MacBook Pro 16", avec sa batterie plus grande, dépasse souvent les 20 heures d’usage courant et frôle les 22-23 heures en usage léger. En clair, grâce à l’efficacité énergétique des puces ARM, la gamme MacBook offre la meilleure endurance du marché. Autre atout : le MacBook Air n’a pas de ventilateur, il reste donc **totalement silencieux** en permanence, sans sacrifier la performance pour de la bureautique ou du code. Même les MacBook Pro n’allument presque jamais leurs ventilateurs en usage modéré. De plus, la recharge MagSafe est rapide et pratique, permettant de récupérer plusieurs heures d’usage en peu de temps. Niveau gabarit, les MacBooks sont fins et légers : un Air 13" pèse autour de 1,24 kg, le Pro 14" ~1,6 kg, le Pro 16" ~2,1 kg. Bref, pour qui cherche un portable facile à transporter, silencieux et endurant, les MacBook (surtout Air et Pro 14) sont des références.

PC portables : autonomie variable

Côté PC, l’autonomie dépend énormément de la configuration et de l’usage. Un ultrabook Windows moderne avec un processeur Intel Core i5/i7 série U (basse conso) ou AMD Ryzen série U sans carte graphique dédiée peut atteindre 8 à 12 heures d’autonomie sur de la bureautique/web – c’est correct, mais encore loin des Mac M1/M2/M4 qui font presque le double sur les mêmes tâches. Dès qu’on monte en puissance, l’autonomie baisse : un PC portable « créateur » avec un CPU performant (45W) et un GPU moyen (type RTX 4050/4060) tiendra plutôt 5 à 7 heures en bureautique, et bien moins sur des tâches lourdes. Un laptop gaming avec une grosse carte (RTX 4080 par ex) a souvent une autonomie anecdotique hors jeu : 3-4 heures maxi en usage léger, et en jeu 3D on parle en minutes plus qu’en heures (ils doivent être branchés pour réellement jouer, sous peine de brider énormément les performances). Il existe bien quelques PC portables très endurants – par exemple certains modèles à base de processeur ARM Snapdragon ou les Lenovo utilisant des CPU AMD série 7x30U optimisés – qui peuvent approcher 15h d’autonomie, mais c’est l’exception plutôt que la norme. Globalement, un bon ultrabook Windows (Dell XPS 13, Lenovo ThinkPad X1) peut prétendre à ~10h d’autonomie réelle, ce qui est bien mais tout de même en retrait par rapport aux 15-18h d’un MacBook Air. La différence vient en grande partie de l’architecture : les puces x86 d’Intel/AMD consomment plus à performance équivalente, et Windows gère moins agressivement les économies d’énergie que macOS sur Apple Silicon. En somme, si l’autonomie est un critère crucial pour vous (journées de travail en mobilité, déplacement sans accès facile à une prise), les MacBook sont clairement en tête.

Poids, encombrement et formats

Sur la balance, Apple et les PC haut de gamme font jeu égal dans la catégorie ultraportable : le MacBook Air 13" ~1,24 kg, et il existe de nombreux PC 13-14" autour de 1,1-1,3 kg (Dell XPS 13, HP Pavilion Aero, ASUS Zenbook S13 OLED, etc.). Le MacBook Pro 14" à ~1,6 kg est comparable aux PC 14-15" puissants (un Dell XPS 15 ultra fin pèse ~1,8 kg, un ThinkPad X1 Extreme ~1,8 kg aussi). Le MacBook Pro 16" fait un peu plus de 2 kg, comme beaucoup de PC 16" performants (certains PC créator 16" sont à 2-2,5 kg). En revanche, les PC gaming purs de 17" peuvent monter à 3 kg et plus, sans compter l’énorme chargeur – là on est bien au-dessus de tout Mac (Apple ne fait pas de portable au-delà de 16"). Là où le PC se distingue, c’est sur la variété des formats : vous pouvez avoir un PC ultra-compact 2-en-1 de 13" avec écran tactile et charnière à 360°, un PC détachable style Surface Pro, un laptop avec écran 17" 4K, etc. Apple propose un éventail plus restreint (pas de Mac à écran tactile ni de convertible/tablette sous macOS). Donc pour l’encombrement : à performance comparable, un ultrabook PC prendra autant de place qu’un MacBook, et un PC de jeu sera plus lourd/volumineux qu’un MacBook Pro – mais le PC peut aussi être choisi spécifiquement dans un format atypique selon vos besoins (par exemple un 2-en-1 tablette/PC pour la prise de notes, un grand écran 17", etc., ce qu’Apple ne propose pas).

Verdict portabilité

**Autonomie** : Apple écrase toujours la concurrence – les MacBook sont champions pour travailler toute la journée sans chargeur, là où la plupart des PC devront être rebranchés en fin d’après-midi voire plus tôt si la configuration est musclée. Si vous êtes un nomade intensif (étudiant courant entre les cours, pro toujours en déplacement), le MacBook offre une tranquillité d’esprit inégalée côté batterie. **Poids/encombrement** : match nul pour les ultraportables (PC et Mac haut de gamme sont tous fins et légers), avantage PC pour qui veut un format spécifique (ex: un PC 15,6" à moins de 1,5 kg existe, Apple n’a pas de 15" léger hormis le MacBook Air 15 qui est à ~1,5 kg également cela dit). Les PC gaming, eux, sont beaucoup moins portables que n’importe quel Mac – mais ce sont des machines d’un genre différent. **En résumé** : pour un usage nomade quotidien, difficile de battre un MacBook Air ou Pro (autonomie, silence, solidité, compacité). Si votre usage est plutôt sédentaire ou que vous pouvez facilement recharger, un PC portable conviendra évidemment, il faudra juste accepter de le brancher plus souvent. Pensez aussi que certains PC offrent des écrans tactiles ou des ports intégrés (HDMI, USB-A, lecteur SD) bien pratiques en déplacement, alors que les Mac nécessitent parfois des adaptateurs pour ces connectiques.

Durabilité et longévité

Acheter un ordinateur est un investissement sur plusieurs années. Qu’en est-il de la durabilité des Mac vs PC, tant au niveau logiciel que matériel ?

Mac : longévité record

Les Mac ont la réputation (souvent méritée) de durer longtemps. Sur le plan logiciel, Apple supporte ses machines environ 7 à 8 ans avec les nouvelles versions de macOS. Par exemple, un MacBook Air 2015 a pu recevoir macOS 12 Monterey en 2021 (soit 6 ans de mises à jour majeures), et un iMac 2014 a reçu jusqu’à macOS 11 Big Sur en 2020 (~6 ans aussi). En 2025, un Mac acheté neuf devrait donc avoir droit aux dernières mises à jour jusque vers 2032-2033. C’est rassurant pour la sécurité et pour profiter des nouveautés sans changer de machine. Côté matériel, la qualité de fabrication des Mac est excellente : châssis unibody en aluminium, clavier et trackpad de haute qualité (hormis la parenthèse des claviers papillon 2016-2019 peu fiables), composants bien intégrés. Les Mac portables encaissent généralement bien les années si on en prend soin. Les défauts possibles (batterie qui faiblit après quelques années, etc.) sont du même ordre que sur n’importe quel portable haut de gamme, et Apple a des programmes de remplacement si besoin. La contrepartie de cette intégration poussée, c’est une **réparabilité limitée** : la RAM, le SSD sont soudés sur la carte mère sur la plupart des modèles récents, la batterie collée, etc. Apple a lancé un programme **Self Service Repair** fournissant pièces et guides au grand public, mais ça reste complexe : la plupart des utilisateurs passeront par le SAV Apple ou un réparateur agréé en cas de pépin. Les réparations hors garantie chez Apple sont coûteuses (changer un écran, une carte mère… la note monte vite). Cependant, la fiabilité de base étant bonne, on a statistiquement moins de réparations à effectuer. Autre point fort : la valeur de revente. Un Mac d’occasion se revend très bien par rapport à un PC équivalent. Au bout de 3 ans, un Mac peut souvent partir à 50-60% de son prix d’achat initial, là où un PC perd plus de valeur (voir section suivante). Cela peut faire partie du calcul de rentabilité sur le long terme. En bref, si vous investissez dans un Mac, vous pouvez espérer le garder **au moins 5-6 ans sans problème majeur**, et probablement jusqu’à 7-8 ans avant qu’il devienne vraiment obsolète – c’est idéal pour amortir un achat coûteux. Juste gardez en tête que si une panne survient hors garantie, l’addition sera salée, et qu’il est quasiment impossible de faire évoluer la machine en cours de route (pas d’upgrade de RAM/stockage, tout est figé à l’achat).

PC : variable selon gamme

La longévité d’un PC dépend énormément de son type et de son prix de départ. Sur le plan logiciel, Windows 11 sera supporté au moins jusqu’en 2031 d’après Microsoft (avec mises à jour de sécurité et de fonctionnalités), donc aucun souci de ce côté-là pour la décennie. Et contrairement à Apple, Microsoft ne lie pas le support logiciel à une liste de machines précises – tant que le PC répond aux exigences (qui pourraient évoluer si Windows 12 arrive, mais les PC récents y seront probablement compatibles), on peut mettre à jour. Sur le plan matériel, l’éventail va du PC portable à 500€ en plastique avec une électronique basique, au ThinkPad carbone à 2000€ ultra robuste. Donc difficile de généraliser. En gros, un PC **premium** bien construit (Dell XPS, HP EliteBook, Lenovo ThinkPad série X/T, etc.) peut très bien durer 5-7 ans lui aussi sans encombre – les fabricants de machines pros assurent d’ailleurs un support pièces sur plusieurs années, et ces modèles sont conçus pour être entretenus (changement de batterie, etc.). En revanche, un PC **entrée de gamme** (~400-600€) aura souvent une durée de vie utile plus courte : non pas que Windows va cesser de fonctionner, mais plutôt que ces machines sont souvent peu performantes dès l’origine, avec des châssis moins solides, des claviers/pads qui s’usent plus vite, et parfois des composants cheap (charnières qui lâchent, écran fragile, stockage étriqué). Au bout de 3-4 ans, il n’est pas rare qu’un portable bon marché donne des signes de fatigue (batterie morte, touche cassée, ralentissements car composants limités). Bien sûr, il existe des contre-exemples (un PC à 500€ bien traité peut durer 6 ans si les besoins restent modestes), mais globalement la gamme de prix reflète assez la longévité potentielle. L’avantage des PC, c’est la **réparabilité** souvent meilleure : sur beaucoup de modèles, on peut ouvrir facilement, remplacer le SSD par un plus gros, ajouter de la RAM (sur les tours et certains portables gaming ou pro), changer la batterie soi-même, etc. Les pièces détachées (ou adaptables) sont faciles à trouver et peu chères comparées aux pièces Apple. De plus, il y a une multitude de réparateurs indépendants capables de redonner un coup de jeune à un PC portable (changement d’écran, de clavier, de ventilateur, etc.), souvent à coût raisonnable. Enfin, la **valeur de revente** d’un PC est en général plus faible que celle d’un Mac. D’une part parce qu’il y a un plus grand renouvellement de modèles (le vôtre devient “ancien” plus vite face à la nouveauté suivante), et aussi parce qu’un PC décote plus vite (un modèle payé 1000€ en vaudra peut-être 400€ seulement après 3 ans, soit ~40%). Cela s’explique aussi par la baisse rapide du prix des composants PC (la RAM, les SSD baissent chaque année, les nouvelles générations de CPU font baisser l’attrait des précédentes, etc.). Donc si vous changez souvent, un Mac coûte cher mais se revend cher, un PC peut coûter moins cher mais se revend peu – c’est un paramètre à considérer.

Réparations et upgrades

Au-delà de la durée de vie prévue, il faut penser à l’entretien et aux réparations éventuelles. Sur Mac, comme dit, tout est soudé/intégré, donc pas vraiment d’amélioration possible post-achat. Apple a un réseau de centres de services premium, avec des interventions rapides mais coûteuses. Heureusement, les Mac tombent assez peu en panne dans l’ensemble. Sur PC, vous avez plus de possibilités d’**upgrade** : sur un PC fixe, on peut remplacer carte graphique, ajouter de la RAM, etc. Sur un portable, ça dépend du modèle : beaucoup de laptops ultrafins soudent la RAM maintenant, mais presque tous permettent de changer le SSD, et certains (notamment gamers et workstations mobiles) offrent RAM sur slot, modules Wi-Fi remplaçables, etc. Il est aussi plus facile de trouver une batterie de rechange pour un PC de 5 ans qu’une batterie de Mac du même âge (sauf via Apple qui facture très cher). De nombreux magasins/ateliers peuvent réparer un PC pour moins cher que le constructeur, car les pièces sont standardisées (ex: écran cassé, on trouve la dalle sur eBay; port USB arraché, un tech peut le ressouder; etc.). Sur un Mac, les pièces sont propriétaires et Apple verrouille certaines réparations (programmation des pièces avec le système, etc.), ce qui complique le bricolage hors du circuit officiel.

Verdict durabilité

**Longévité logicielle** : avantage Mac – Apple maintient ses OS à jour sur ses machines très longtemps, et optimise bien les nouvelles versions pour qu’elles restent fluides sur d’anciens Mac. Windows, lui, fonctionne longtemps aussi mais pourra nécessiter du tuning sur un vieux PC (réinstaller, ajouter de la RAM…) pour suivre l’évolution. **Qualité de construction** : avantage Mac en général, même si de très bons PC premium rivalisent. Disons Mac > PC haut de gamme > PC bon marché. **Réparabilité et évolutivité** : avantage PC – on peut souvent prolonger la vie d’un PC en remplaçant certaines pièces, ce qui est quasi-impossible sur un Mac moderne. **Valeur de revente** : avantage net au Mac – il garde une cote élevée plusieurs années, alors qu’un PC perd rapidement de la valeur. **En pratique** : si vous visez de garder votre machine longtemps (5, 6, 7 ans) et que vous en prenez soin, un Mac est un excellent choix car il tiendra la distance en performances et en support, avec un minimum de maintenance de votre part. Si vous pensez changer plus régulièrement ou si votre budget initial est limité, un PC milieu de gamme peut être plus pertinent : on investit moins au départ, quite à renouveler au bout de 3-4 ans pour rester à jour. Au final, les deux approches se valent, c’est plus une question de préférence d’investissement (et d’écologie éventuellement : acheter un produit cher qui dure longtemps vs plusieurs produits moins chers successifs).

Qui devrait choisir quoi ?

Récapitulons en fonction de différents profils types et usages, car le bon choix dépend vraiment de **vous**.

Choisissez Mac si :

- Vous avez déjà un iPhone, iPad, Apple Watch… bref un pied dans l’écosystème Apple. Le Mac s’intégrera à merveille avec vos appareils (iMessage sur Mac, AirDrop avec votre iPhone, déverrouillage du Mac avec l’Apple Watch, etc.) et va fluidifier votre quotidien numérique.
- Vous privilégiez la simplicité d’utilisation et l’élégance : macOS est intuitif, homogène, sans « prise de tête » de configuration. Vous aimez que ça « juste marche » sans avoir à mettre les mains dans le cambouis.
- L’autonomie et le silence sont des critères prioritaires pour vous : si vous avez besoin d’un portable qui tienne toute la journée sans chargeur et qui ne souffle jamais, les MacBook (surtout Air/Pro 14) sont imbattables dans ce domaine.
- Vous faites de la création de contenu (photo, vidéo, musique, graphisme) et appréciez notamment les logiciels Apple exclusifs comme Final Cut Pro ou Logic Pro, ou simplement vous voulez une machine stable et performante pour Adobe CC, etc. Le Mac est historiquement apprécié des créatifs pour sa fiabilité et son écran Retina fidèle.
- Vous développez pour iOS/macOS ou vous travaillez dans un environnement tech où macOS est la norme (startup, dev web…) : le Mac sera votre outil de travail naturel (Unix + Xcode).
- Vous voulez maximiser la longévité de votre investissement : vous êtes prêt à payer plus de 1200€ mais vous comptez garder l’ordi 6-8 ans. Un Mac vous donnera satisfaction sur la durée avec un déclin de performance assez lent et un support logiciel continu.
- Vous ne jouez pas (ou très peu) aux jeux vidéo AAA récents. Les quelques jeux casual ou indés que vous lanceriez tourneront bien sur Mac, mais vous n’êtes pas un gamer exigeant qui attend de sa machine qu’elle fasse tourner le dernier Cyberpunk ou FIFA.
En somme, Mac = expérience premium, simplicité, efficacité, excellente autonomie, durabilité à long terme. Il faut accepter le prix élevé et quelques restrictions (moins de jeux, moins de logiciels spécialisés, un matériel figé non configurable). Si cela vous convient, vous serez ravi d’un Mac.

Choisissez PC si :

- Votre budget est limité à moins de 1000€ environ, ou vous cherchez le meilleur rapport performance-prix absolu. Dans l’entrée/milieu de gamme, un PC offrira plus pour chaque euro dépensé qu’un Mac, car Apple ne joue pas dans ce segment tarifaire.
- Vous êtes **gamer** ou comptez jouer régulièrement à des jeux modernes. C’est l’argument massue pour le PC : vous aurez accès à tous les jeux, et pouvez acheter ou monter une config taillée pour le jeu (avec GPU dédié puissant) – chose impossible sur Mac.
- Vous utilisez des logiciels spécifiques à Windows ou beaucoup plus performants sur Windows. Par exemple, des applications de CAO/DAO (AutoCAD, SolidWorks, Catia), des logiciels d’ingénierie, de gestion d’entreprise, etc., qui n’existent que sous Windows. De même, si votre travail impose des outils Microsoft très intégrés (Access, Visio, macros Excel complexes…), la compatibilité sera meilleure côté PC.
- Vous aimez **personnaliser, bricoler ou upgrader** votre machine. Le PC est un terrain de jeu : vous pouvez choisir chaque composant d’un PC fixe, ou choisir un modèle de portable sur lequel ajouter de la RAM/SSD. Même niveau logiciel, Windows est très ouvert à la bidouille. Si vous êtes du genre à aimer optimiser votre système, changer de carte graphique au bout de 2 ans, ou même installer Linux à côté, le PC vous laisse faire tout cela.
- Vous préférez Windows ou Linux pour votre environnement de travail. Par goût personnel ou habitude, vous êtes plus productif sur Windows, ou vous dépendez d’un environnement Linux complet (auquel cas un PC sur lequel installer Ubuntu/Fedora directement peut être pertinent).
- Vous avez besoin de certaines caractéristiques matérielles que les Mac n’offrent pas ou plus : par exemple un écran tactile, un ordinateur portable convertible en tablette (2-en-1), un lecteur de cartes SD intégré, des ports USB-A ou HDMI en standard, ou même des stations de travail avec 128 Go de RAM, plusieurs GPU, etc. L’univers PC propose une diversité de machines infiniment plus grande qu’Apple. On peut vraiment trouver un PC taillé sur mesure (dalle mate 17" 240Hz, clavier numérique, GPU pro Quadro, etc.) alors que la gamme Apple est restreinte.
- Votre entreprise ou votre contexte professionnel impose Windows. C’est fréquent en milieu pro traditionnel : outils internes qui ne tournent que sur Windows, politiques IT qui excluent macOS, etc. Dans ce cas le choix est fait par votre environnement : un PC Windows s’impose pour compatibilité totale.
En résumé, PC = flexibilité, choix, compatibilité maximale, et possibilité d’obtenir exactement ce que vous voulez niveau matériel/logiciel. Il faut être prêt à y consacrer un peu plus de temps en configuration/maintenance éventuellement, et accepter que l’expérience soit moins « clé en main » qu’avec un Mac. Mais pour beaucoup, cette liberté n’a pas de prix (ou plutôt a un prix plus abordable !).

Profils types

- **Étudiant budget serré** : un PC portable milieu de gamme sera généralement le choix rationnel (par ex. un Dell Inspiron ou Lenovo IdeaPad autour de 800€ fera tourner Word, Chrome, Zoom sans souci pour les études). À moins d’être un étudiant en filière très orientée Apple (design, dev iOS), difficile de justifier un MacBook Air deux fois plus cher ici.
- **Créatif vidéo/photo** : un MacBook Pro 14" (puce Apple Silicon récente, M4/M5) est un excellent outil – vous avez Final Cut Pro en option, un écran excellent, une autonomie qui permet de monter en déplacement, et des performances solides en montage/encodage. Cependant un PC haut de gamme (type Dell XPS 15, Surface Laptop Studio ou station mobile) peut convenir aussi, surtout si vous utilisez Adobe Premiere/Photoshop qui tournent partout. La différence se fera sur l’écosystème (iPhone + AirDrop avec Mac, etc.) et le budget. Beaucoup de créatifs indépendants choisissent Mac pour la fiabilité et parce que l’industrie audiovisuelle est très Apple-friendly.
- **Développeur** : si vous développez pour le web, pour Linux ou que vous touchez à tout, un MacBook Pro ou Air offre un environnement polyvalent (terminal Unix, possibilité de dockeriser, et accès à Xcode pour iOS). C’est très populaire dans le milieu tech. Cependant, si vous êtes développeur .NET/Windows ou que vous préférez avoir un PC costaud moins cher, un bon PC (par ex. un Lenovo ThinkPad série P ou X) fait largement l’affaire. Pour du développement logiciel général, les deux plateformes fonctionnent – ça peut se jouer à vos préférences d’OS ou aux exigences spécifiques (encore une fois, dev iOS = Mac obligatoire).
- **Gamer** : pas de débat, un PC gaming. Par exemple, assemblez une tour avec un Ryzen 7 + GeForce RTX 4070, ou achetez un portable gamer MSI/Asus selon si la mobilité est nécessaire. Prévoyez 1200€ minimum pour un PC de jeu correct neuf. Vous aurez ainsi accès à tout le catalogue de jeux dans de bonnes conditions. Un Mac serait un choix irresponsable pour ce profil.
- **Professionnel nomade** (consultant, commercial, journaliste en déplacement…) : un MacBook Air ou Pro vous apportera fiabilité, autonomie incroyable et un écosystème d’apps productives de qualité. Pas de ventilateur qui se déclenche en pleine réunion, une sortie de veille instantanée, etc. Maintenant, un PC premium du type HP EliteBook, Dell Latitude ou ThinkPad X1 peut aussi convenir et pourra s’intégrer plus facilement dans un environnement pro Windows (domaine, VPN, etc.). La balance peut pencher côté Mac si l’autonomie est primordiale et que vous appréciez macOS, ou côté PC si votre job requiert spécifiquement Windows ou si votre DSI ne supporte pas les Mac.
- **Graphiste/Designer** : historiquement beaucoup de graphistes sont sur Mac pour des raisons historiques (dans les années 2000, le Mac dominait la PAO). Aujourd’hui Adobe est multi-plateforme, donc un bon PC avec un écran calibré fera le travail tout aussi bien. Vous pouvez choisir Mac pour le superbe écran Retina P3 des iMac/MacBook et l’environnement stable, ou PC pour le coût moindre ou des caractéristiques spécifiques (écran 4K tactile par ex). Les deux sont outillés pour la création graphique 2D.
- **Ingénieur CAO/DAO** : là généralement c’est PC Windows incontournable, car les suites comme CATIA, SolidWorks, AutoCAD (version complète) ne tournent que sur Windows. Il existe bien quelques outils 3D sur Mac (VectorWorks, AutoCAD version mac limitée, etc.) mais globalement le monde de la CAO industrielle est Windows-centric. Un PC workstation avec une carte graphique Nvidia pro (RTX A series / ex-Quadro) sera souvent le standard. Les Mac n’offrant pas de GPU Nvidia ni les certifications drivers pour ces logiciels, ils sont rarement utilisés dans ce secteur.
- **Usage familial / bureautique basique** : pour juste naviguer sur le web, regarder Netflix, gérer les photos et faire un peu de traitement de texte, n’importe quelle machine moderne conviendra. Ici le choix dépendra surtout du budget et de la familiarité : si la famille a déjà des iPhones/iPad, un Mac (iMac ou MacBook Air) s’intègrera bien mais coûte cher. Un PC Windows à 600€ peut parfaitement suffire pour ces tâches simples. Pensez aussi qu’en usage familial il peut y avoir des jeux éducatifs ou appli Windows spécifiques (ou les enfants qui veulent jouer à Minecraft/Roblox…) – le PC aura l’avantage de la compatibilité et du prix. Le Mac, lui, apportera la tranquillité (moins de virus, un support technique Apple disponible, etc.) mais à prix premium.

En définitive, posez-vous les bonnes questions sur **votre usage réel**. Il n’y a pas de réponse universelle “Le Mac c’est mieux” ou “Le PC c’est mieux” – tout dépend du contexte. Ne choisissez pas par effet de mode ou par dogmatisme, mais bien en fonction de vos besoins personnels.

Écosystème et intégration

Aucun appareil n’est utilisé de manière isolée de nos jours. L’écosystème dans lequel s’insère votre ordinateur peut démultiplier (ou limiter) ses capacités. Comparons l’univers Apple et l’univers plus ouvert PC/Android.

Écosystème Apple

Si vous possédez déjà plusieurs produits Apple, ajouter un Mac dans l’équation apporte une valeur ajoutée significative grâce à l’intégration transparente orchestrée par Apple. C’est l’effet « Continuity » : commencer un email ou un document sur votre iPhone, puis le continuer instantanément sur le Mac (Handoff); copier du texte ou une image sur votre Mac et la coller sur votre iPad ou vice-versa (Presse-papiers universel); déverrouiller votre Mac automatiquement parce que vous portez votre Apple Watch; répondre à un SMS ou un appel téléphonique directement depuis le Mac via iMessage et FaceTime qui synchronisent vos conversations de l’iPhone; utiliser votre iPad comme second écran du Mac (Sidecar) de manière fluide, etc. Tout est pensé pour fonctionner de concert, et c’est vrai que « la magie opère » souvent : on prend vite goût à AirDrop pour échanger un fichier instantanément sans câble ni configuration, ou à Apple Photos/iCloud qui synchronise toutes vos photos sur tous vos appareils sans effort. En somme, l’écosystème Apple offre une expérience intégrée exceptionnelle si on est full-Apple. L’envers du décor, c’est le **verrouillage propriétaire** : ces fonctionnalités n’existent que dans le monde Apple. Vous êtes un peu prisonnier (au bon sens du terme tant que vous aimez ça) de cet écosystème fermé. Passer à Android ou Windows vous fera perdre beaucoup de ces commodités, ce qu’Apple sait et utilise pour vous garder dans son giron.

Écosystème Windows/Android

Le monde PC est par nature plus hétérogène et ouvert. Il n’y a pas un seul « écosystème Windows » contrôlé de bout en bout par Microsoft – et cela a des avantages comme des inconvénients. Avantage : vous pouvez faire cohabiter un PC Windows avec n’importe quel smartphone (Android ou iPhone), une tablette Android, une TV connectée de marque différente, etc. Il y a une compatibilité de base via les standards : par exemple, vos photos Google Photos ou OneDrive sont accessibles sur tous vos appareils, vos emails Gmail ou Outlook pareil, un document Office peut être édité sur PC, tablette Android ou même sur un Mac si besoin. Microsoft propose tout de même l’application *Phone Link* sur Windows 11 qui permet de lier un smartphone à votre PC : avec Android, on peut recevoir/envoyer ses SMS depuis le PC, voir ses notifications du téléphone sur le bureau Windows, transférer des fichiers, etc. Ce n’est pas aussi abouti qu’Apple (notamment avec un iPhone c’est très limité, Apple ne laissant pas la même liberté), mais c’est en progrès constant. Par ailleurs, l’univers Windows supporte une myriade de périphériques et accessoires de toutes marques : du casque Bluetooth aux imprimantes en passant par les objets connectés, tout est en général compatible avec un PC quelle que soit la marque (grâce aux pilotes standard ou aux applications dédiées). Il n’y a pas ce côté « tout est optimisé maison » qu’on trouve chez Apple, mais vous avez la liberté de choisir chaque élément. Un utilisateur peut très bien avoir un smartphone Samsung sous Android, une montre Garmin, un PC Asus sous Windows, une enceinte Alexa… et arriver à tout faire fonctionner ensemble via différentes applis et services (ce sera simplement moins unifié qu’avec du 100% Apple). En somme, l’écosystème non-Apple est plus « à la carte » : à vous de construire votre environnement numérique avec divers services (Google, Microsoft, etc.) et appareils. On perd le côté clé en main et certaines intégrations poussées, mais on gagne en flexibilité et on évite d’être enfermé chez un seul fabricant.

Verdict écosystème

Si vous êtes déjà profondément investi dans l’écosystème Apple (vous possédez un iPhone, peut-être une Apple Watch, un iPad…), alors choisir un Mac a beaucoup de sens pour tirer parti de toutes les fonctionnalités de continuité. Vous profiterez d’une synergie très agréable au quotidien. À l’inverse, si vous êtes plutôt équipement Android/PC ou multi-marques, opter pour un PC Windows vous évitera des incompatibilités et vous offrira un environnement plus cohérent avec vos appareils existants. Par exemple, un PC se synchronisera sans souci avec un compte Google/Android, vos documents OneDrive/Google Drive seront accessibles nativement. Enfin, si vous tenez à votre indépendance vis-à-vis d’un constructeur : le PC vous laisse libre de changer de marque de téléphone, de services cloud, etc., sans casser votre flux de travail. En clair, **Mac** s’adresse à ceux qui adhèrent (ou souhaitent adhérer) à l’écosystème Apple dans son ensemble, **PC** est le choix de l’ouverture et de l’interopérabilité universelle.

Le verdict final en 2025

Alors, Mac ou PC ? En 2025, la réponse est toujours la même : **ça dépend de vous** et de vos usages. Plus que jamais, chaque plateforme a excellé dans son domaine ces dernières années, au point qu’il n’y a plus de mauvais choix absolu – juste un choix approprié pour votre profil.

Mac : l'excellence simple et durable

Optez pour un Mac si vous recherchez : une expérience utilisateur sans tracas et élégante, une autonomie hors norme (15-20h sur batterie, vraiment appréciable au quotidien), un fonctionnement silencieux et frais (fini le PC portable qui souffle dès qu’on ouvre 3 onglets Chrome), une intégration fluide avec vos autres appareils Apple, et une machine qui va rester performante et à jour pendant de longues années. Le Mac excelle dans la productivité, la création de contenu, le développement multi-plateforme, avec un niveau de finition hardware et software difficile à égaler. **Cependant**, il faut accepter le coût initial élevé (comptez au minimum ~1200€ pour un Mac neuf), l’impossibilité de jouer aux derniers jeux vidéo correctement, l’absence de certains logiciels professionnels spécifiques, et des réparations onéreuses en cas de pépin. En clair : Mac = un investissement premium, pour un outil de travail/loisir fiable, efficient et pérenne, tant que ses limitations propres ne posent pas de problème pour votre utilisation.

PC : la flexibilité universelle

Optez pour un PC Windows si vous privilégiez : la liberté de choisir exactement la configuration qui vous convient (que ce soit niveau budget ou caractéristiques), la garantie de pouvoir faire tourner n’importe quel logiciel ou jeu existant, la possibilité d’évoluer ou de personnaliser votre machine, ou simplement si vous avez besoin de Windows pour des raisons professionnelles ou ludiques. Un bon PC vous offrira une puissance brute équivalente à un Mac dans la plupart des cas, avec la polyvalence en plus. **Cependant**, en choisissant PC il faut être prêt à une expérience peut-être un peu moins homogène – l’autonomie sera inférieure sur portable, le système demandera parfois un peu plus d’attention (mise à jour des pilotes, éventuel antivirus), et la qualité de fabrication dépendra de la gamme choisie (ne comparez pas un laptop à 500€ en plastique à un MacBook en aluminium à 1500€, ce ne sera pas le même ressenti ni la même longévité). PC = un univers à la carte, qui peut s’adapter à tous les besoins (du gamer au pro) et à toutes les bourses, avec en contrepartie plus de variabilité dans l’expérience.

Le conseil pragmatique

En 2025, il n’y a plus de « mauvais » choix technologique entre Mac et PC – les deux écosystèmes ont atteint une maturité et des performances excellentes. La vraie question à se poser, c’est **quel est le meilleur choix pour *vous***. Pour le savoir, interrogez-vous : quel est mon budget réel et mes priorités de dépenses ? Quels logiciels j’utilise au quotidien, et sur quel OS tournent-ils le mieux (ou exclusivement) ? Est-ce que je compte jouer aux jeux vidéo récents ou pas du tout ? Ai-je déjà un iPhone/Apple Watch qui me ferait profiter d’un Mac, ou au contraire suis-je très attaché à certaines applis/services Windows/Google ? Combien de temps je veux garder mon ordinateur ? L’autonomie en mobilité est-elle cruciale dans mon mode de vie ? Préfèrerais-je un système fermé mais optimisé, ou ouvert et modulable ? En fonction de vos réponses, l’orientation Mac vs PC deviendra assez évidente.
Si possible, n’hésitez pas à aller en magasin ou à emprunter l’ordinateur d’un ami pour tester par vous-même macOS et Windows sur du matériel récent. Parfois, le *feeling* personnel avec l’interface et le design peut faire pencher la balance (par exemple, certaines personnes adorent le trackpad et l’écran des Mac, d’autres préfèrent avoir un écran tactile sur PC… chacun ses goûts). Le modèle qui vous semble le plus naturel à utiliser sera probablement le bon pour vous.
Et surtout, dédramatisez : **ce ne sont que des outils, pas une identité**. On peut être tout aussi productif et heureux avec l’un ou l’autre ! L’important est de choisir celui qui vous donnera envie de créer, travailler, jouer, apprendre, sans vous mettre des bâtons dans les roues. Que vous rejoigniez la team Mac ou la team PC, l’essentiel est que votre nouvel ordinateur vous aide à réaliser vos projets et à vous faire plaisir.